Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/128

Cette page a été validée par deux contributeurs.

un instrument construit expressément pour la flagellation.

Deux prisonniers qui avaient consenti à se faire bourreaux, pour prix de leur liberté, se placèrent de chaque côté de la victime. Leurs bras musculeux annoncent que chaque coup qu’ils porteront sera fatal.

Le directeur du pénitencier donne l’ordre de commencer.

Le fouet, conduit par le bras vigoureux de l’un des bourreaux, décrivit un demi cercle, et vint s’abattre sur le dos de Julien, en faisant entendre un sifflement terrible. Les sept lanières du fouet laissèrent sept marques rouges sur la peau du malheureux, qui se tordit de douleur ; mais avant qu’il fût remis de la douleur que lui causait ce premier coup de fouet, un second sifflement se faisait entendre et sept autres marques apparaissaient sur le dos de Julien.

Alors le malheureux se mit à lancer des cris effroyables, inhumains et qui faisaient dresser les cheveux des spectateurs. C’é-