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II


Je devrais m’excuser d’avoir rappelé aux Anis de Verlaine, qui les connaissent bien, ses œuvres, si cette énumération ne devait nous amener à des conclusions d’un intérêt actuel, vital.

Qui est-il, en effet, l’auteur de tous ces poèmes mystiques et sensuels, — qui est-il, en somme et au fond ?

On a trop dit, et moi tout le premier peut-être ai-je trop dit que Verlaine fut un immortel enfant. Du moins, conviendrait-il