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c’est-à-dire représentée par la formule qu’il s’est attaché à établir et à justifier<[1] dans deux discours, publiés à Bologne en 1810 et 1817, respectivement intitulés Apologia della formola , trallandosi del come si determini il prezzo delle cose tulle mercatabili, contro ciò che ne dice il celebre autore del « Nuovo prospetto delle scienze economiche »[2] et Discorso apologetico in cui si sostiene recarsi invano pel celebre autore del « Nuovo prospetto delle scienze economiche » contro l’apologia della formola trallandosi del come si determini il prezzo delle cose tulle mercatabili, ciò che il medesimo ha scritto nel tomo II, in pag. 114-117, 141-146 ed net IV, pag. 214-219, 244-263 del opera susdetta[3].

Quant à F. Fuoco, qui, dans ses Saggi economici, — publiés à Pise en 1825-27, mais dont la valeur n’a été reconnue que plus tard par Antonio Scialoja — a été le premier des auteurs italiens à montrer l’importance des théories de Ricardo, il présente, d’après L. Cossa[4], l’originalité d’avoir répondu par avance dans cet ouvrage à l’objection de ceux qui invoquent contre l’emploi des mathématiques en économie politique, l’impossibilité d’assujettir les prémisses à une détermination mathématiquement exacte, tout en fixant lui-même des limites trop étroites à cet emploi.

  1. Cf. A. Graziani, Le idee economiche degli scrittori emiliani et romagnoli sino al 1848, Modena, 1893, ch. viii, § 2.
  2. Melchiorre Gioja, un défenseur de la théorie du coût de production.
  3. Si nous avons énoncé ces titres tout au long, bien que cela puisse paraître oiseux, c’est parce que ces deux publications ne sont pas mentionnées dans la bibliographie dressée par W. St. Jevons (Cf. II, IV) qui est la plus répandue.
  4. Histoire des doctrines… [p. 5], part. I, ch. vi, § 4.