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l’emploi des mathématiques en économie politique en le dégageant tout d’abord de l’hypothèse de la possibilité de mesurer l’utilité, possibilité primitivement considérée comme nécessairement liée à l’application du principe de l’utilité finale qui avait donné naissance à l’économie pure, et même, en dernier lieu, de toute considération d’utilité ; élargi leur rôle en y recourant non seulement pour représenter la solidarité des transactions, mais aussi la mutuelle dépendance des biens économiques (marchandises ou services producteurs) ; et considérablement agrandi leur champ d’application en l’étendant de l’étude du régime particulier de la libre concurrence à celle des diverses circonstances qui peuvent régir le phénomène économique.