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rections, les individus ont de tout à satiété. Sauf ce Cas, qu’il est inutile de considérer, l’expression que l’on vient d’écrire ne peut devenir nulle que si une partie des est positive et une autre partie négative ; par conséquent :


caractérise, selon notre définition, le maximum d’ophélimité pour la collectivité considérée[1] »[2].

En partant de cette définition et en remarquant que représente une quantité de la marchandise (X), d’où il résulte que l’équation


est simplement l’expression de ce fait que pour que la position du maximum d’ophélimité soit atteinte, il faut qu’on ne puisse plus disposer d’un surcroît de marchandise susceptible d’être distribué entre les membres de la collectivité, on conçoit immédiatement que le maximum d’ophélimité doit se trouver réalisé lorsque l’entreprise agit selon le type 1. Et, en effet, pour que soit nul, il faut et il suffit évidemment que, d’une part, la fabrication de chaque produit (Y) ne laisse aucun bénéfice et que, par suite, le prix de vente soit égal au coût de production :


et que d’autre part, cette fabrication ne soit pas susceptible d’en laisser, c’est-à-dire que l’on ait :

  1. Cette condition du maximum d’ophélimité pour une collectivité coïncide, ainsi qu’il convient, avec celle du maximum d’ophélimité pour un individu, quand la collectivité se réduit à un seul individu (Cf. Manuel, App., § 116).
  2. Encyclopédie, § 28.