son compte les produits obtenus »[1]. Il lui a été dès lors très facile de déterminer les conditions de l’équilibre de la production en distinguant nettement, d’une part, le marché des moyens de production, et, d’autre part, le marché des produits fabriqués.
Soit en effet (T), … (P), … (K), … les différents services producteurs (rente des terres, travail des personnes, profit des capitaux), que nous supposerons être au nombre de n, et (A), (B), (C)… les produits, que nous supposerons au nombre de m.
En conservant les mêmes notations que dans la théorie de l’échange et en désignant en outre par u, … V, … w,… les quantités de services producteurs qui entrent enjeu, la condition de satisfaction maximum se traduit pour chaque individu (I), ainsi que nous l’avons vu précédemment, par les relations :
(I)
D’autre part, pour que l’individu considéré puisse équilibrer son budget, il faut que ses recettes balancent ses dépenses, c’est-à-dire que l’on ait :
(II)
Cela étant, si sont les coefficients de fabrication, c’est-à-dire les quantités respectives de chacun des services producteurs (T), … (P), … (K), … qui entrent dans la confection d’une unité de chacun des produits (A), (B), (C)…, pour que l’équilibre s’établisse sur le marché des services, il faut que les quantités de services producteurs
- ↑ Eléments, 19e leç., § 189.