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son chant avait profondément émus, il trouva devant lui M. Dubreuil qui lui dit :

— Pardonnez-moi, Monsieur Darcier, de venir aussi malencontreusement troubler votre triomphe. Mais il serait malséant de retarder davantage la réponse qu’il me faut faire à vos propositions, que m’a ce soir transmises M. Petit. Ma fille Raymonde m’a chargé de vous remercier de l’honneur que vous avez bien voulu lui faire en la distinguant…

— Et de me dire qu’à son grand regret elle ne pouvait y répondre comme je paraissais le souhaiter, continua Fernand, devenu livide. Mon Dieu ! suis-je donc maudit ?…

Et laissant M. Dubreuil stupéfait, il quitta le salon et disparut en courant.