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XII


Le jeudi de la semaine suivante, une attraction nouvelle devait être offerte à la colonie étrangère de Mondorf. Jusqu’alors, des sociétés de musique et de chant avaient seules organisé des concerts : successivement on avait entendu celles de la ville et des localités importantes du pays, désireuses de faire apprécier par des connaisseurs leurs moyens et leurs talents. Mais aujourd’hui, un élément nouveau de plaisir était introduit dans le programme. Avec la fanfare du corps des pompiers du Grund, qui devait donner un concert en deux parties, allait arriver la Société de gymnastique et d’escrime, qui devait remplir l’intermède d’une série d’exercices qu’on annonçait brillants.

En prévision de cette séance, le régisseur avait fait aménager, dans le parc, une sorte de piste, tracée sur la pelouse à l’endroit où se trouvaient les appareils gymnastiques. Des piquets, reliés par une corde solide, composaient une sorte de barrière que personne ne pourrait franchir, de manière à laisser les gymnastes libres de leurs mouvements, dans une arène suffisante pour leur permettre de les développer.

À l’ouest, les dossiers tournés au soleil, toutes les