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en pleine lumière, et tous, nous devons désirer que la lumière se fasse le plus possible.

Les investigations dont je désire rendre compte aujourd’hui se rapportent à l’étude préliminaire du territoire argentin, à partir du 23e degré, à la Puna de Atacama, notre limite avec la Bolivie, d’accord avec le traite de 1893, jusqu’aux environs de la ville de San Juan, comprenant la région montagneuse de cette province, celle de La Rioja, celle de Catamarca et celle de Salta, et la région andine et zones voisines des Territoires du Neuquen, Rio Negro, Chubut, et une partie de Santa Cruz.

Je commence la publication de ces investigations par ces dernières qui présentent le plus d’intérêt, maintenant que la population s’étend vers les territoires du Sud, et doit être encouragée par la publication de sa géographie et des ressources naturelles qui s’offrent à l’activité des colons. Vingt ans se sont écoulés depuis le jour où, étudiant par moi-même le terrain j’ai commencé à insister sur la grande importance de ces territoires, et sur le brillant avenir qui leur est réservé comme siège de nouvelles et riches provinces, et il m’est agréable, je l’avoue, de rappeler aujourd’hui mon insistance d’alors pour que ces terres soient étudiées et soient exploitées au plus tôt. J’ai toujours pensé que la population de la Patagonie doublera notre valeur comme nation, en l’équilibrant dans ses facteurs de progrès, et en la rendant puissante dans un prochain avenir.

Francisco P. Moreno.
Octobre 1896.