Page:Morelles - Les diamants de Kruger, 1906.djvu/305

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 303 —

— Nous en parlerons plus tard ; aujourd’hui vous avez trop à faire, vous avez des montagnes de correspondance.

— Oui c’est vrai. D’abord une longue dépêche de la maison Z. Paquet, à qui j’ai télégraphié son succès à Paarderberg, et qui me câble pour me nommer son agent à Cape-Town. Me voilà un homme important : j’ai l’agence Stenson, celle de la maison Pâquet, et en outre les affaires de Mortimer, qui m’a nommé son exécuteur testamentaire. J’en ai par-dessus la tête. Maintenant, tâchons d’écrire quelques lettres.

— Et d’en lire aussi, ajouta Wigelius, en montrant à Dolbret une enveloppe rose presque complètement couverte par une grosse écriture de femme.

— Oui, oui, celle-là d’abord, celle de ma femme.

— Je vous laisse à vos paperasses.

— Paperasses ? fit Dolbret jouant l’indignation.

— Pardon, vos papiers, vos lettres. Je pars aujourd’hui pour Cape-Town où je vous attendrai. Après votre lune de miel, nous ferons votre voyage de noces ; vous viendrez en Finlande.

— C’est loin.

— Nous passerons par Québec.

— Tiens, c’est une idée ; nous irons voir, en passant, ce kopje entouré d’eau qui s’appelle le Cap-Diamant.


FIN

ERRATA. — Page 117, 30e ligne, retrancher « et José ». Fait
ERRATA. — Page 182, 17e ligne, lire « paraissait ». Fait
ERRATA. — Page 248, 31e ligne, lire « Pantagruel ». Fait