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— Maintenant, étendez la main, votre main gauche.

— Vers l’ouest.

— Oui.

— J’y suis.

— Qu’y a-t-il ?

— Voici la pierre, c’est bien cela.

D’un bond, il fut debout et se mit à genoux pour regarder l’inscription ; mais il eut un geste de désespoir et ses mains tremblantes laissèrent tomber la pierre qui alla rouler à ses pieds.

— Qu’avez-vous, demandèrent en même temps Stenson et Wigelius.

— Rien ! répondit-il d’une voix étranglée. Il n’y a rien d’écrit sur la pierre.

— Vous n’avez pas bien vu.

— Je n’ai rien vu.

— Je parie, reprit Stenson, que vous avez mal regardé. Quand on cache quelque chose, on le cache bien. Il est évident que la lettre ne doit pas être gravée sur le dessus de la pierre, elle doit l’être sur le côté qui touchait à la terre.

— Wigelius venait de soulever le bloc de granit et l’examinait à la lumière de sa lanterne.

— Aveugle ! dit-il ; voyez plutôt.

— « K », lut à haute voix Dolbret ; en effet le « K » est dessous.

— Cela revient au même, pourvu qu’il y soit. Maintenant faites votre chemin, il y a encore douze pierres de la même grosseur à enlever. Nous allons tous y travailler.

Hou-hou ! fit encore Zéméhul.

Ils ne s’en occupèrent pas. Courbés vers le sol, ils le fouillaient tous les trois de leurs mains et de