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deux larges boucliers se déployaient sur sa tête, comme, quand vient l’orage, se déploient les ailes de l’oiseau sur sa couvée ; et en même temps deux longues épées s’allongeaient pour repousser l’épée anglaise, et lorsque Jeanne se retournait pour reconnaître et bénir ses sauveurs, elle était sûre de rencontrer la belle et pâle figure de Dunois et la grosse face insouciante et rieuse de Lahire.