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« Ô nature ! ô mere féconde des vérités, des vertus & des plaisirs. Il est tems que tu régnes sur l’homme, comme sur tout ce qui vit & qui végéte. Il est le seul qui ait voulu secouer ton joug & méconnoître ton empire. Il a eu l’orgueil de se croire l’objet de tes complaisances, & il s’est écarté de ton but. Acheves, ô Nature, de perfectionner ces monumens élevés à ta gloire. Continues d’illuminer les Sages qui doivent renouveller l’univers. Que leurs travaux célébrés réunifient ici les vérités de tous les lieux, de tous les âges & de tous les tempéramens. Que leur nom soit éternel comme toi, & que par leurs