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re la guerre. Ils aiment que l’on marche à eux au bruit de la trompette. Le fracas que font leurs ennemis inspire à ces peuples un nouveau courage. Ils semblent s’applaudir des préparatifs que l’on a faits pour les attaquer. Ils ont une légèreté admirable dans leurs évolutions, & trouvent le moyen de parer tous les coups en caracollant. Aussi leurs voisins ont-ils désespéré de les vaincre ; ils se contentent aujourd’hui de les écarter. Une petite Nation, dont j’aurai occasion de parler sur la fin de ce Mémoire, à trouvé un moyen infaillible pour y parvenir. Quand les Cacouacs s’avancent sur sa frontière, ce peuple vient à eux les