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royaumes, s’il y en a. — Et le soin de votre gloire vous fera-t-il négliger votre peuple ? ne ferez-vous rien pour lui, monseigneur ? — Si vraiment ! et d’abord, avant de partir, je donnerai Olivier et Tristan au diable, s’il en veut ; je supprimerai les bourreaux. »

Et comme Blanchette, à ces mots, frétillait plus joyeuse et plus caressante que jamais : « Je ferai, poursuivit-il gaîment, quelque chose aussi pour toi, Blanchette : je supprimerai les chats. »


Tous deux éclatèrent de rire à cette saillie ; mais leur accès de pétulante gaieté n’eut que la durée d’un éclair. Ils s’arrêtèrent tout à coup, et se regardèrent avec épouvante, car il leur avait semblé que d’autres éclats de rire, trop