de 80 à 100 litres, et, quand le cheval fait
tourner le tambour, un seau vide descend dans
le puits et l’autre remonte plein d’eau. Dans
plusieurs marais, une personne est là pour
verser l’eau dans une auge ou réservoir ; mais,
dans quelques autres, un crochet arrête le seau
et le force à se vider de lui-même. Un manège
tout monté coûte de 500 à 600 francs ; terme
moyen 550 fr.
Mannes. — Les mannes sont des espèces de corbeilles
ou paniers sans anses ; elles sont plus ou moins
grandes et profondes, et construites en osier. On
doit en posséder un certain nombre dans un établissement
maraîcher. Elles servent a mettre différents
légumes, particulièrement des herbages, pour porter
à la halle. Une manne coûte 90 cent. ; ci. 90 c.
Mannettes. — Il y en a de deux sortes ; elles sont
l’une et l’autre en forme de corbeilles en osier et
servent à mettre des melons, des choux-fleurs pour
porter à la halle : leur prix est de 50 à 75 centimes
l’une ; terme moyen 65 c.
Maniveau. — C’est une sorte de petit chaseret
en osier, qui ne sert guère qu’à mettre des fraises
et des champignons pour la vente en détail : ces
petits ustensiles se vendent 1 fr. 25 c. le cent ;
ci 1 fr. 25 c.
Mur. — Le plus convenable à clore un marais, du côté du levant, du nord et du couchant, doit avoir 6 à 7 pieds (2 mètres à 2 mètres 35 centimètres) de hauteur, non compris le chaperon qui