et briser les mottes de terre sur les planches labourées. La fourche est en fer, composée de trois grandes dents pointues, un peu coudées près de leur origine, pour leur donner la direction convenable à leur usage. Le côté opposé aux dents a une douille pour recevoir un fort manche en bois long de 1 mètre 50 centimètres. Le prix d’une bonne fourche est de 5 fr. à 5 fr. 50 c. ; terme moyen 5 fr. 25 c.
Gibet. — On appelle ainsi, dans les marais,
trois morceaux de bois plantés en triangle autour
d’un puits, hauts de 3 mètres, réunis par en haut
d’où pend une poulie sur laquelle passe une corde
ayant à chaque bout un seau qu’un homme fait
monter et descendre à force de bras. Cet appareil
ne peut être mis en usage que dans les puits peu
profonds ; son emploi diminue journellement dans
les marais, et il est remplacé par les manèges et
les pompes à engrenages : il coûte, tout monté,
de 28 à 30 fr. ; ci 29 fr.
Hotte. — Les hottes des maraîchers sont à claire-voie et moins grandes que les hottes ordinaires ; il en faut au moins deux douzaines dans la plupart des établissements maraîchers. C’est sur ces hottes que l’on arrange, avec un certain art, les légumes qui doivent aller à la halle, et, quand une hotte est ainsi chargée de légumes, le tout se nomme voie : ainsi on dit une voie de choux-fleurs, une voie de melons. Un maraîcher dira : J’ai envoyé aujourd’hui vingt voies de marchandises à la halle.