Coffres. — Il y a des coffres à un ou deux
châssis, mais dans nos marais ils sont presque tous
à trois châssis. Un coffre à trois panneaux de
châssis est un carré long de 4 mètres, large de
1 mètre 33 centimètres, construit en planches de
sapin et qui se pose sur une couche ; le derrière
est haut de 27 à 30 centimètres, et le devant de
19 à 22 centimètres : nous le préférons en sapin,
parce qu’il est moins lourd et moins cher qu’en
chêne ; nous ne le peignons pas, parce que la
peinture à l’huile peut nuire aux racines des
plantes. Le devant du coffre est muni de petits
taquets, pour empêcher les châssis de couler, et le
dessus est garni de trois traverses fixées à queue-d’aronde,
pour maintenir l’écartement et soutenir
le bord des châssis. Nos coffres n’ont ni la
profondeur ni l’inclinaison de ceux des jardins
bourgeois, parce que nous voulons que les plantes
soient près du verre ; mais, si nous voulions forcer
plus longtemps les plantes qui deviennent hautes,
telles que tomates, aubergines, choux-fleurs,
nous mettrions deux coffres l’un sur l’autre. Un
coffre à trois panneaux de châssis coûte de 7 fr.
à 7 fr. 50 c. ; terme moyen 7 fr. 25 c.
Cordeau. — Un cordeau est indispensable avec
le double mètre, pour dresser convenablement
les planches et les sentiers. Quant à la grosseur,
elle est assez arbitraire. Il se vend au poids, à raison
de 1 fr. le demi-kilogramme ; ci 1 fr.
Côtière. — C’est, en terme de maraîcher, une