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fait des couches neuves pour semer de la chicorée fine, des haricots-flageolets pour repiquer sur d’autres couches ; on plante les premiers choux-fleurs demi-durs en pleine terre dans une côtière où l’on a déjà planté de la romaine verte, et que l’on abritera au besoin avec une poignée de paille ; on sème, en pleine terre et seulement en côtière, des carottes, des radis, en même temps qu’on y plante de la romaine et des choux-fleurs ; on sème sur couche des poireaux pour être plantés en pleine terre au printemps ; on sème des aubergines, des tomates sur couche et sous châssis pour les planter en pleine terre après les gelées. Si on n’a pas pu planter tout son oignon blanc à l’automne, ses choux-d’York, pain-de-sucre et cœur-de-bœuf, on en achève la plantation ; on continue de chauffer l’asperge blanche et verte. Pendant tout ce temps, il faut veiller à ce que la gelée ne pénètre sous aucune cloche, sous aucun châssis, profiter du soleil pour donner de l’air à ce qui en a besoin, chasser l’humidité surabondante, nettoyer, supprimer les feuilles altérées des laitues, romaines et autres plantes. Après le 15 ou le 18, on plante les premiers melons, les premiers concombres sur des couches retournées et refaites à neuf, munies de coffres et de châssis. Vers la fin du mois, on laboure la terre où l’on doit faire des tranchées à melons cantaloups en mars ; on sème en pleine terre des carottes, des épinards, du persil, du cerfeuil ; on plante sur des couches les haricots-flageolets que l’on a semés et repiqués au commen-