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opération s’appelle empiéter : douze ou quinze jours après, on voit que le céleri a encore poussé du cœur ; alors on remet encore de la terre meuble entre les rangs et les pieds de céleri, et d’une épaisseur telle qu’on ne voie plus qu’environ 12 centimètres des plus longues feuilles : cette seconde et dernière opération s’appelle rechausser. Par cette seconde opération, la tranchée se trouve plus élevée que la terre des côtés, et il faut, à mesure qu’on l’élève, maintenir un talus solide sur les côtés pour que les pieds de céleri qui se trouvent sur les bords ne soient pas exposés à être découverts : après cette seconde opération, le céleri se trouve blanchi en douze ou quinze jours ; alors on l’arrache, on lui pare la racine, ou le met en bottes au nombre de six à sept pieds par botte, on le lave, et enfin on l’envoie à la halle.

CÉLERI TURC.

Celui-ci se distingue du précédent en ce qu’il est beaucoup plus court, plus trapu ; ses côtes sont un peu plus grosses et son cœur plus fourni : les consommateurs le préfèrent aujourd’hui au grand céleri, et les maraîchers y trouvent leur compte, parce qu’il est moins coûteux à faire blanchir que l’autre ; sa culture est la même pour tout le reste.

CÉLERI-RAVE.

Celui-ci se sème en même temps et de la même