Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/309

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’être dit, mais on ne les emmaillotte pas ; on les arrache avec une partie de leurs racines, et une motte s’il est possible, on les porte dans une cave où l’on a déposé du terreau à cet effet, et on les replante dans ce terreau près à près sans qu’ils se touchent cependant ; sept ou huit jours après, on les visite, pour ôter les feuilles extérieures qui pourrissent ordinairement les premières, et en quinze ou dix-huit jours ils blanchissent : en continuant de les visiter souvent pour ôter au fur et à mesure les feuilles qui se gâtent, on peut en conserver pendant deux mois.

CÉLERI.

Plante de la famille des ombellifères, de la section des amninées, et du genre persil. Il y a plusieurs espèces ou variétés de céleri, toutes européennes, bisannuelles : elles ont les racines fibreuses ou tubéreuses, les feuilles radicales, grandes, deux fois ailées, à folioles larges et luisantes ; la lige devient haute de 3 à 6 décimètres, rameuse, et porte des ombelles de petites fleurs jaunâtres auxquelles succèdent des fruits ovales.

Les parties comestibles des céleris sont les pétioles, les feuilles, et les racines dans une espèce.

CÉLERI À GROSSE COTE.

Culture. — Dans la première huitaine de mai, on