MAI.
POURPIER.
Plante indigène, de la famille et du genre dont elle porte le nom. Il y a plusieurs variétés de pourpier, toutes comestibles ; mais on ne cultive que celle appelée pourpier doré, qui est une plante annuelle, basse, rameuse, étalée sur terre, tendre, charnue, à feuilles figurées en coin ; les fleurs sont insignifiantes, et il leur succède de petits fruits qui s’ouvrent en boîte à savonnette et répandent des graines noires. Les parties comestibles du pourpier sont les feuilles et les jeunes pousses.
POURPIER DORÉ.
Culture. — Cette culture est peu étendue et très-peu lucrative, parce que le pourpier ne sert guère qu’à garnir les salades. Quand il a été une fois introduit dans un terrain, il s’y perpétue seul de semis, et on fait observer qu’il est plus beau lorsqu’il se sème lui-même que lorsqu’il est semé par la main du jardinier ; néanmoins on en sème un peu dans quelques marais depuis les premiers jours de mai jusqu’aux premiers jours d’août. Après avoir labouré un bout de planche, on y sème la graine plus ou moins dru, on l’enterre avec une