Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/170

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ron 66 centimètres, se ramifie, et chaque ramification se termine par une petite ombelle de fleurs blanchâtres auxquelles succèdent des fruits secs subulés : on ne fait usage que des feuilles du cerfeuil.

CERFEUIL D’HIVER.

Culture. — Il n’est pas nécessaire de labourer la terre pour semer ce cerfeuil : nous le semons dans le courant de septembre, où il y a des choux-fleurs plantés, dans des planches de scaroles et de chicorées liées ; on l’y sème très-clair afin d’en obtenir de belles et larges touffes, on enterre la graine par un simple hersage au râteau ou à la fourche. Ce cerfeuil se vend de décembre en février ; pour le livrer à la consommation, on le coupe par le pied entre deux terres, on ôte les mauvaises feuilles s’il y en a, et on le porte à la halle par paquets ou dans des calais.

Ce cerfeuil supporte des hivers assez rigoureux ; cependant on peut l’abriter avec une légère couverture de litière.

CERFEUIL DU PRINTEMPS.

Culture. — On sème ce cerfeuil, en février et mars, en pleine terre de la manière suivante : on laboure le terrain qu’on lui destine, on dresse ce terrain par planches larges de 2 mètres 33 centimètres ; on trace avec les pieds onze ou douze