écrit sur la culture potagère nous ont emprunté quelques procédés, ils ne les ont jamais rendus avec la précision et tous les détails que les maraîchers seuls connaissent ; et puis, quand on convient généralement que cette culture ne peut être convenablement décrite que par des maraîchers praticiens, on nous pardonnera peut-être d’avoir osé tenter de mettre cette partie importante de l’horticulture au niveau de ses autres branches.
À la vue des chemins de fer qui s’établissent de toute part, à la vue des efforts de l’industrie pour obtenir de la chaleur au meilleur marché possible, il est facile de prévoir que la culture maraîchère de Paris est à la veille de recevoir des modifications, et nous avons cru utile de décrire cette culture telle qu’elle se pratique à Paris en 1844, afin que par la suite on pût mieux juger et apprécier les changements qu’elle pourra subir.
Nous rappelant aussi combien longue est l’expérience, combien il faut d’années à un maraîcher pour acquérir des connaissances solides dans sa profession, nous avons cru abréger le temps d’étude à nos enfants et