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Marie-Anne, née à Zug le 2 avril 1657 > abbefFe de Thenniken, ordre tie Cîteaux, en Turgovie, fous le liom de Marie- Euphémie 3 morte le 2 avril 1737, âgée de 80 ans., ayant gouverné ce monastère avec édification 30 ans : on voit son épitaphe en allemand dans l’église abbatiale de Thenniken. 9. Marie- la•cobée 4 née à Zug le. 6 décembre 165 S, mariée à Gui-Andcr-Matt, capitaine au service de France. 1 o. Marie-Barbe, née à Badcn le 4 juin 1660, mariée à son cousin-germam Béat-Jacques de la Tour-Châtillon-Zuc-Lauben, depuis landamme de Zug, mère de
Béat- François -Placide, colonel du régiment des gardes Suiffes „ Se du capitaine Beat-Louis, il. Marie-Euphcmie, née à Zug le 3 octobre 1665, morte l’année 1666. 12. Marie-Saloméc, née en ’i 670, religieuse de l’abbaye de Feldbach, ordre de Cîteaux^ en Turgovie, en i6$6, fous le nom de Marie-Cécile, morte à Feldbach le 14 novembre 1729.
XVI I. Beat-Jacques II, baron de la Tour-Châtillon-Zur-Lauben, & comte de Ville, né à Zug le
25 février < i 6, s’est montré dès le premier âge digne de la gloire de son nom, Se la soutenue jufqn’au dernier moment de fa vie. Lieutenant dans le régiment allemand de Furftenberg le 27 mars 1670, dont son oncle, brigadier des armées, Conrad de la Tour-Zur-Lauben, étoit colonel, puis major de ce corps en 1671, ensuite capitaine, servit avec tant de bravoure Se de succès, particulièrement à la bataille de S. Denys, que Louis le Grand lui fit don en 1 6S7, de la seigneurie de Wylertlial, ou en françois Valde-Villé, située dans la haute Alsace, & l’érigea en baronie, comprenant les seigneuries de Wyler, Ortenberg, Salles, Erlibach, Charwille. Anime par ces récompenses, Béat- Jacques leva cette même année 1687, un régiment allemand du nom de Zur-Lauben, Se servit glorieusement en Catalogne, brigadier des armées le 22 mai 1690. Il passa en Irlande, Se donna de nouvelles preuves de fa bravoure Se de son intrépidité à la bataille de Limmerik, où son régiment fut taillé en pièces : aussi vingt-trois milords, brigadiers Se colonels, lui donnent les plus grands éloges dans une lettre du premier septembre 1690, Se offrent de rétablir par des recrues, à leurs dépens, la perte de son régiment, Se de les conduire même aux ports de mer les plus commodes. Le baron de la Tour-Zur-Lauben n’eut pas besoin de secours étrangers fous le règne de Louis le Grand. Il se distingua à la tête de fa brigade en 1 6 9 1, à la bataille de Steinkerque, Se y fuc blelfé ; cette même année en décembre j le roi décora la baron ie de Ville du titre de comté ; en 1693, le comte de Zur-Lauben combattit à Néerwinde, dont la victoire est, félon les relations du temps, principalement due â la valeur de fa brigade. Créé chevalier de l’ordre royal & militaire de S.Louis le 8 février 1694, Se maréchal de camp le 3 janvier i6ç)6, il servit aux siéges de Mons^ de Namur & de plusieurs autres places. Commandant avec le comte de Teffé, depuis maréchal de France, dans Mantoue, il en fit lever le blocus que les ennemis tinrent toute une année : on conferve des mémoires de fa main sur la défense de cette place. Le roi le fit lieutenant général de ses armées par brevet du 5 juin 1702, Se toujours avec la distinction d’être seul nommé officier général de fa promotion. Ses hauts faits à la bataille de Spirebach Se durant toute la campagne de 1704, répondent aux bontés de son prince. Il en eût reçu les derniers honneurs militaires, suivant une lettre du ministre de la guerre, écrite par ordre du roi en date du 10 septembre 1 704 : Sa majcjlé ma commandé de vous dire, écrit le ministre, que vous ferie^ content de la manière dont il a intention de vous dédommager, songe^ à guérir promptement & avenir recevoir la récompense de vos jervices : mais le comte de Zur-Lauben feryant en qualité de lieutenant-général à la
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funeste journée d’Hochftett, Se étant le seul des officiers généraux ses collègues qui fît hcé à l’ennemi, il eut beau, à la tête de la gendarmerie, les repousser jusqu’à trois fpis, , malgré sept "blessures profondes reçues sur son corps en ces différentes charges j cec intrépide héros périt enfin à Ulm en Souabe^des fuices, de cette cruelle bataille, le 21 septembre 1704 j âgé de 48 ans. U est enterré dans l’églife des pères Augustins de la ville, 8c son cœur apporté à Zug, repofe dans l’église de S. Ofwald. Le comte de Zur-Lauben avoir épousé le iS juin 1691 Julie, demoiselle d’honneur de madame la dauphine, fille de Claude de Sainte-Maure, seigneur de Fougerai, marquis de Chaux, Se de Marie Paulte, couune iffue de germain du duc de Montauzier, morte à Paris le 3 novembre 1694, Se enterrée dans l’église des Carmélites, rue Se faux bourg S. Jacques, ayanreu de son mariage 1. N, de la Tour-Châtillou-Zur-Lauben, mort en bas-âge. 2. Anne-Thérèjè,
morte sans alliance en 17 13. 3. Fnwcoije- Honorée-Julie, comtefîe de Zur-Lauben & de Wylertlial, barone de Geftélenbourg Se d’Ortenberg, mariée le 28 décembre 1711a Henri-Louis de Choifeul, marquis de Meuze, comte de Sorci en Lorraine, colonel d’un régiment d’infanterie, lieutenant-général des armées du roi, Se chevalier de ses ordres en 1749, dont font nés deux fils : 1. Maximilien-Jean, comte de Choifeul-Meuze, colonel d’un régiment d’infanterie de son nom, mort le zS octobre 1738, âgé de 24 ans, Se qui à’Jnnc-Jujline Paris Montmartel a laifïe deux fils j 2. François-Honoré, comte de Meuze j colonel du régiment de Forez, puis de celui Dauphin, infanterie, mort à Anvers le 30 avril 1 746, âgé de 3 1 ans, qui a laifTé un fils de son mariage avec N. de Martigni, ci-devant chanoinesse du chapitre de Nivelle. * Cette généalogie a été fournie par M. le baron de Zur-Lauben, capitaine au régiment des gardes Suifles } auteur de ï’Hifioite militaire des Suijfes au service de la France.
ZUR-LAUBEN (Aimon) fécond fils de Pierre I, baron de laTour-Châtillon, Se de N. barane de Frutingen, élu évêque de Sion Se prince de l’Empire Romain en 1 326, fit alliance avec Gui, dauphin, contre Edouard, comte de Savoye, le 10 janvier 1 3 17 j vidima le 8 janvier 1 3 3 o, le diplôme de Henri VI, roi des Romains, en faveur de son église de Sion ; termina cette même année Ces différends avec le comte de Savoye j fonda près de Siders le 1 9 janvier 1331, avec son neveu Pierre de la Tour, leigneur de Châtillon, & damoiseau Jean de Anniviz, un monastère de Chartteux à l’honneur de S. Martin de Tours, Se mourut à Sion en mai 1338, ayant pendant douze ans gouverné son diocèse en grand Se pieux évêque.
ZUR-LAUBEN (Gérold) de la Tour-Châtillon-Zur-Lauben I du nom, né à Zug en 1 547, abbé Se seigneur de Rheinav/en 1598, animé d’un saint zèle rèrorma la congrégation des Bénédictins en Suiffe : il unit même à cet illustre corps son abbaye en 1603. Ses sollicitudes pour la décoration de la maison de Dieu le portèrent à bâtir une des rours de son église abbatiale. Ses fujers favori fant les dogmes de Zuingle, il implora pour les réduire le secours des cantons catholiques. Sa mort arriva à Rheinaw le 2 3 février 1607, a gé de 61 ans, la neuvième année de son élection, & la quarante-cinquième de fa profession. On voit son maufolée dans cette église.
ZUR-LAUBEN (François -Dominique, & Placide par son nom de religion) abbé de Mûri, prince du saint Empire Romain, fils de Beat-Jacques I, baron de la Tour, &c. Se de Marie-Barbe de Réding de Biberegg, naquit à Bremgarten le 1 3 mars 1646., se consacra à Dieu dans l’abbaye de Mûri en Argaw, ordre de S. Benoît, Se reçut le nom de P-lacidc lors