ne laissa pas de trouver encore assez d’amis & de force pour faire la guerre à son cousin : mais il fut toujours malheureux ; car après avoir été battu plusieurs fois, & fait prisonnier, il fut obligé de recourir à la clémence du vainqueur, qui lui donna la vie & la liberté. Nonobstant cette disgrâce, il voulut faire encore un dernier effort pour rentrer dans la ville de Bagdet. Il amassa pour cet effet des troupes, & donna de nouveau bataille à Àdhad-Eddoulat auprès de la ville de Tecrit sur le Tigre : mais celui-ci en ayant remporté tout l'avantage, jusqu’à faire son ennemi prisonnier, il l'envoya sous bonne garde dans un château de la Perse, qui lui appartenoit. Ce prince avoit commandé dans
Bagdet onze ans après la mort de son pere Moaz-Eddoulat, & fut mis à mort par le commandement d’Adhad-Eddoulat, l’an de l’hégire 367, de J. C. 977, dans
la trente-sixiéme de son règne. Ce prince étoit si robuste, qu’il renversoit avec ses seuls bras un taureau, & faisoit la guerre aux lions. Six enfans qu’il laissa demeurèrent long-temps prisonniers ; mais enfin ayant pratiqué une intelligence avec leurs gardes, ils écharpèrent des mains de Samfam-Eddoulat, qui avoit succédé
à Adhad-Ëddoulat son pere, & lui firent une rude guerre. * D’Herbelot, bibl. orient.
AZZO PORTIUS, cherchez AZON.
AZZOLINI (Decio) cardinal, cherchez AZOLIN.