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Oh ! Ne me tente plus de ta caresse avide,
Oh ! Ne me verse plus l’enivrante liqueur
Qui coule de ta bouche — amphore jamais vide —
Laisse dormir mon cœur, laisse mourir mon cœur.

Mon cœur repose, ainsi qu’en un cercueil d’érable,
Dans la sérénité de sa conversion ;
Avec les regrets vains d’un bonheur misérable,
Ne trouble pas la paix de l’absolution.