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Les bras qui se nouent en caresses pâmées,
Le cordial bu du baiser animal,
Les cheveux qu’on tord, les haleines humées,
Des nerfs énervés apaisent-ils le mal ?

O nos visions les toujours affamées !
O les vœux sonnant ainsi qu’un faux métal !
En nos âmes, inéluctables Némées,
Qui viendra terrasser le monstre fatal ?