Page:Moréas - Premières Poésies, 1907.djvu/72

Cette page n’a pas encore été corrigée

Dans la bonne senteur des moissons,
Dans le soir, où languissent les sons
Des violons et des ritournelles.

Aux plaintifs tintements des bassins
Sur les nattes et sur les coussins,
Les paresses en les flots des tresses.
Dans la bonne senteur des lilas
Les soucis adoucis, les cœurs las
Dans la lente langueur des caresses.