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Or, je rêve d’un temple aux doriques piliers
Où grimpent les volubilis parmi les mauves ;
Et dans le pur acier de tes prunelles fauves

Je vois des bois de myrte aux nymphes familiers,
Et des ruisseaux furtifs où boivent les dorcades,
Et qui coulent par mélodieuses saccades.