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Que pour un jour du moins ! Dure et lente rancune
Du destin, laisse-toi fléchir par l’infortune
Et que j’aie un peu de trêve et de réconfort ;

Que je cueille la grappe, et la feuille de myrte
Qui tombe, et que je sois à l’abri de la syrte
Où j’ai fait si souvent naufrage près du port.