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Désir de vivre et d’être heureux, leurre et fallace,
Et monstre indéfectible aux têtes renaissantes,
Malgré l’automne et les couronnes marcescentes,
De courir tes hasards mon âme n’est pas lasse.

Car nous n’espérons point d’être jamais, hélas !
Le sage dont l’esprit sûr égorgea les sens ;
Et nous avons au cœur cent taureaux mugissants,
Et la morgue ridicule des guérillas.