Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée


PARODIE

Ha, que l’on lève incontinent les caducées
sur mon cœur. Et c’est assez de ces familiers
crève-cœur ; et je m’en vais mettre des colliers
et des rubans aux boucs qui hantent mes pensées.
Et c’est assez, ô mon cœur, de ces traversées
risibles. Et soyons les dévots cavaliers ;
et soyons le palais aux joyeux escaliers ;
soyons les danses qui veulent être dansées.