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III




Que ce soit en pleurant, enfin je l’ai connu
Ce désir innocent qui de toi m’est venu.
O visage divin qui commandes l’amour,
Et qui ne souffres pas que l’Amour nous commande ;
O illustre vertu ornée de jouvente,
Les doux rais de tes yeux me disent : Vois ton cœur,
La glace de ton cœur n’est plus que souffle et pluie !