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Favorise mes chants, ô amour, donne-leur
De tromper, même un cœur prudent, par la langueur
Du doux désir. Afin que tout divers mué,
Que tout entier tu sois de ma verve rué ;
(Apollon sur la lyre et Pan dans les pipeaux)
Entre dedans mon sein, courbé sous les faisceaux
De ces traits, artisans d’une charmante rage,
Dont tu blessais Procris et Didon de Carthage.