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IX


Grands bois, je vous verrai brillants sous un ciel d’ambre,
Ou de molles vapeurs noyés ;
Je vous verrai si fiers quand le triste novembre
Vous aura meurtris et rouillés.

Pour moi, l’amour n’est plus cette source de larmes
Où je buvais avidement ;
Une fausse amitié me cause trop d’alarmes,
Et je sais que la gloire ment.