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L’Automne t’a flétrie et voici que tu tombes,
Trop lourde d’une goutte d’eau ;
Tu tombes sur mon front que courbent vers les tombes
Les jours amassés en fardeau.
Ah ! passe avec le vent, mélancolique feuille
Qui donnais ton ombre au jardin !
Le songe où maintenant mon âme se recueille
Ouvre les portes du destin.