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a reçu pour parer sa beauté virginale,
des plus charmantes fleurs les nœuds épanouis,
et la main de son père a versé l’eau lustrale.

UNE AUTRE


ô vierge, gloire à toi, qui marches sans trembler !
Artémis cessera de nous être opposée,
quand le prêtre aura fait sous le fer ruisseler
des veines de ton corps la sanglante rosée.

UNE AUTRE


ô toi qui, sans pleurer ton âge florissant,
sur le terrible autel, d’un pied ferme, t’avances,
pour abattre Ilion, les gouttes de ton sang,
noble vierge, seront plus fortes que les lances.

UNE AUTRE


gloire à toi, à toi, fille d’Agamemnon !