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Et tu péris aussi de ma propre misère,
Et pour nous lamenter, à toutes deux, ma mère,
Convient un chant pareil.
Rives du Simoïs, vallons, forêt neigeuse,
O grottes de l’Ida, montagne sourcilleuse,
Versants, plateaux, sommets,
Où Pan habite encor les bercails et les âtres,
Plût au ciel que Pâris, nourri parmi les pâtres,
Ne vous foulât jamais !
Ah ! l’épouse de Zeus et la vierge d’Athène
Et la blanche Cypris, qui par le monde mène
Les cœurs émerveillés,
Près des limpides eaux, source aux Naïades sainte,
Devaient-elles cueillir la rose et l’hyacinthe
Dans les prés émaillés ?
O Parque, ô dieux cruels ! trop illustre querelle
Où le bouvier troyen jugea de la plus belle,