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LE VIEILLARD


pour attirer sa fille, en son esprit rusé,
Agamemnon forma cet hymen supposé.

CLYTEMNESTRE


je t’ai conduite ici, ma fille, pour ta perte !
Hélas ! à tes bourreaux je t’ai moi-même offerte !

LE VIEILLARD


que j’ai pitié de vous ! Que je plains votre sort !
Que je blâme le roi d’accorder cette mort.

CLYTEMNESTRE


oui, mort non méritée, ô mort injurieuse !
Ah ! Comment retenir mes larmes, malheureuse !

LE VIEILLARD


pleure, pleure : est-il mal qui se puisse égaler,