Page:Moréas - Ériphyle, 1894.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.
11
Ériphyle



« Ô jeunesse, tes bras
« Sont comme lierre autour des chênes,
« Mais la vieillesse, hélas !
« Est une foule d’ombres vaines. »


Elle dit, puis se tait, déçue en son courage.
Tel un coursier rétif qui soudain prend ombrage,
Ta mémoire recule, ô spectre épouvanté,
Et jamais de ta bouche il ne sera conté