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Ériphyle


Ne me dédaigne pas, Mâne charmante, laisse
Brûler devant mes yeux ton antique tristesse,
Et tes larmes couler dans mon esprit pieux,
Comme en un vase pur un baume précieux.


« Essence pareille au vent léger,
« J’erre
« Depuis que la vie a quitté
« Mon corps.
« Mais les souillures et les maux du corps,
« La mort ne les efface.