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l’Europe occidentale, il ne fut pas généralement connu avant le deuxième siècle de notre ère, ce qui prouve qu’il se répandit fort lentement. Cependant, à notre époque, il n’est probablement pas un pays dans l’univers où le chat ne soit connu et choyé.

Dans la plupart des grandes villes, et notamment à Montréal, il existe des associations qui s’occupent particulièrement de faire connaître et aimer les chats. Chaque année, on tient des expositions où l’on peut voir représentées toutes les races félines, depuis l’aristocrate angora habitué à dormir sur des coussins de velours, le cou emprisonné dans des rubans, jusqu’au beau matou de ruelle, à qui son maître fait une occasionnelle toilette pour le faire comparaître devant des juges, qu’il impressionne parfois de sa belle prestance, au point de décrocher des rubans bleus ou blancs, qui sont une consécration de sa beauté, ses quartiers de noblesse.

Le « Montreal Cat Club & Human Society » a contribué au bonheur des chats et à l’amélioration des races, en intéressant beaucoup de dames au sort de ces gentils animaux. Il existe en ce sens une louable émulation, on montre avec orgueil les prix remportés par les plus beaux spécimens et l’on tient compte soigneusement des croisements et des lignées.

C’est de cette manière que le chat argenté, jusque-