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Loin des grandes douleurs,
Je croyais que la vie
Pour y cueillir des fleurs
Etait une prairie.

Et qu’y courir à deux
Doublerait la cueillette
Du muguet capiteux

De l’humble violette.
Par un néfaste jour

Je croisai sur ma route
Un mendiant d’amour

Affolé par le doute.
A tous les malheureux
On m’avait dit : « Sois bonne »
En son cœur généreux,
Sois celle qui pardonne : "
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