Page:Montreuil - Les Rêves morts, 1927 (première édition).djvu/60

Cette page n’a pas encore été corrigée

Alors, pour punir l’insolence
Des vils assassins de beauté,
De partout vers le sol de France,
On vit bondir l’humanité ;
L’Allemand passe et la ruine
Demeure, inoubliable affront.
Devant l’histoire, qui burine,
Marquant les infâmes au front.
Le Temps pour eux forge une chaîne,
Car devant Reims, passant rêveur,
Et réprouvant l’œuvre de haine,
Il redira, dans sa ferveur,
Aux nations, pour le maudire,
Le nom détesté d’Allemand ;
Les peuples futurs pourront lire :
« Il fut moins soldat que brigand ».
Page cinquante quatre