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Partout les clochers sont des frères,
Qui se parlent de loin, souvent,
Ils n’ont pas de lois arbitraires,
Et causent tout haut librement ;
Par la ville et dans le village,
Le soir, le jour, on les entends,
Clamer dans leur simple langage
Que l’univers entier comprend
Mais une voix reste muette,
Qui pourtant jadis a sonné,
Dans la victoire et la conquête
Et pour plus d’un roi couronné.
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Et dans la paix universelle,
Qui, bientôt carillonnera
Les clochers pleureront sur elle,
La grande voix qui se taira.
Mais Reims, en croulant pierre à pierre,
Sous les ordres d’un fou pervers,
Eut une clameur, la dernière,
Qui réveilla tout l’univers.
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