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Le cèdre se brisa… d’une branche pendante,
Il balaya le sol, avant de s’y coucher,
Et, tel un titan las, qui s’endort sous la tente,
Il s’affaisa, soudain, et cessa de bouger.
Auprès de lui, le pin demeurait impassible !
La tempête parut concentrer ses efforts
Sur ce roi des forêts à l’allure invincible.
Et, soudain, je crus voir frissonner son grand corps…
Le soleil se levait sur ce matin morose,
Le pin, ô dieu vaincu, parut tout vêtu d’or.
Et fier, il s’écroula dans une apothéose !
Il avait, pour mourir, attendu le décor !
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