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Voyez ce frêle arbuste, il ronge encor mes os,
Il a bu tout le sang vermeil de ma poitrine ;
Cette fleur, c’est mes yeux, que l’on disait si beaux,
Ce bouton frais éclos, ma lèvre purpurine…""
Puis, le chêne s’est tû. Sur l’herbe vient rouler
Une perle d’iris, tombant de chaque feuille…
Et je vois, en rêvant, les grands arbres pleurer,
Tandis que la forêt s’assombrit, se recueille.
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