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LAQUELLE ?




Elle avait déjà sept ans, la gamine espiègle qu’était Paule d’Auterre lorsqu’on présenta à son baiser la petite sœur que le Ciel venait de lui donner. Jusque-là, elle avait joui entièrement des caresses maternelles et des gâteries qu’on n’avait pas ménagées à cette enfant unique et charmante.

On redouta, un instant, qu’elle témoignât quelque dépit envers la rivale qui venait ainsi inopinément réclamer sa part de la tendresse filiale ; mais, au contraire, on la vit s’éprendre tout de