restées sans effet. Les coureurs de bois s’assirent auprès du feu. Maxime regardait avec compassion la pauvre femme, qui grelottait sur sa fourrure.
— « Dis donc, Thomas, crois-tu que quelques lampées de bon vin pourraient soulager cette malheureuse ?… »
— « Dans tous les cas, cela ne saurait pas lui faire de mal. Mais songerais-tu déjà à sacrifier tes précieuses bouteilles ?… Et le Père Joseph ?… Et la surprise que tu lui réservais ?… »
— « C’est vrai, mais je sais bien que s’il était ici… »
— « Tu as raison », interrompit son camarade, « un peu de vin chaud réconforterait la pauvre femme. »
Maxime tira de son sac l’une de ses bouteilles, versa une partie de son contenu dans une petite tasse de fer blanc, qu’il portait à la ceinture, le fit chauffer au bûcher et le présenta tout fumant à la sauvagesse, qui but avidement.
Quelques instants plus tard, une tran-